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CHEF DE LA SÛRETÉ (1811-1832) 2/2

     Vidocq continue alors son activité à la sûreté. A nouveau sous le feu des projecteurs, Vidocq retrouve ses anciens ennemis : La Police et la presse d'opposition républicaine (Vidocq ne s'est jamais caché être royaliste même durant la Révolution).

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     Le 20 Septembre 1832, Vidocq comparait dans le procès d'une bande de voleurs : On lui reproche d'avoir provoqué les accusés et de les avoir poussé à commettre le vol pour lequel ils sont inculpés. Le fait est que Vidocq a bel et bien monté ce coup pour prendre la bande en flagrant délit. Les défenseurs des accusés les feront passer pour des victimes mais Vidocq démontera cette argumentation par sa grande connaissance du pedigree de chacune des soi-disantes victimes. Les accusations contre Vidocq tombent d'elles-mêmes.

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Ce triomphe est un camouflet pour les détracteurs de Vidocq qui devient à nouveau "trop voyant" et une menace pour le préfet en place.  On devra donc s'arranger pour écarter Vidocq à nouveau. Sa démission sera provoquée par une restructuration des services de police et la fusion de la brigade de sûreté avec la police municipale. Vidocq n'accepte pas cette perte d'autonomie et sous prétexte que sa femme est malade (ce qui est toutefois exact), il donne sa démission le 15 Novembre 1832, pour la seconde fois, par la lettre qui suit :

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     Vidocq continue alors son activité à la sûreté. A nouveau sous le feu des projecteurs, Vidocq retrouve ses anciens ennemis : La Police et la presse d'opposition républicaine (Vidocq ne s'est jamais caché être royaliste même durant la Révolution).

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     Le 20 Septembre 1832, Vidocq comparait dans le procès d'une bande de voleurs : On lui reproche d'avoir provoqué les accusés et de les avoir poussé à commettre le vol pour lequel ils sont inculpés. Le fait est que Vidocq a bel et bien monté ce coup pour prendre la bande en flagrant délit. Les défenseurs des accusés les feront passer pour des victimes mais Vidocq démontera cette argumentation par sa grande connaissance du pedigree de chacune des soi-disantes victimes. Les accusations contre Vidocq tombent d'elles-mêmes.

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Ce triomphe est un camouflet pour les détracteurs de Vidocq qui devient à nouveau "trop voyant" et une menace pour le préfet en place.  On devra donc s'arranger pour écarter Vidocq à nouveau. Sa démission sera provoquée par une restructuration des services de police et la fusion de la brigade de sûreté avec la police municipale. Vidocq n'accepte pas cette perte d'autonomie et sous prétexte que sa femme est malade (ce qui est toutefois exact), il donne sa démission le 15 Novembre 1832, pour la seconde fois, par la lettre qui suit :

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« J'ai l'honneur de vous informer que l'état maladif de mon épouse m'oblige de rester à Saint-Mandé pour surveiller moi-même mon établissement. Cette circonstance impérieuse m'empêchera de pouvoir à l'avenir diriger les opérations de la brigade de sûreté. Je viens vous prier de vouloir bien accepter ma démission, et recevoir mes sincères remerciements pour toutes les marques de bonté dont vous avez daigné me combler.«Si, dans une circonstance quelconque, j'étais assez heureux pour vous servir, vous pouvez compter sur ma fidélité et mon dévouement à toute épreuve.« Je suis, etc. (signé) : VIDOCQ. »

Lettre dont l'acceptation sera libellée comme suit :

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« Paris le 17 Novembre 1832
Nous Conseiller d'état Préfet de Police Sur le rapport du chef de la 2ième division :
Arrêtons ce qui suit :
Article 1er : La Démission du sieur Vidocq, chef de la Brigade de sûreté est acceptée à partir de ce jour.
Article 2 : Le Secrétaire  Général de la Préfecture de Police et le Chef de la 2ième Division sont chargés de l'exécution du présent arrêté. »  

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